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Caprices, cries, ils grandissent, s’affirment… ils ont du mal à exprimer leurs sentiments.

Existe-t-il des solutions pour gérer les moments compliqués sans perdre notre calme ? Et si on les aidait en les accompagnants dans la verbalisation de leurs sentiments….

 

 

Il y a des situations qu’on connait on sait qu’elles sont critiques, chez nous avec notre fille ça a été pendant quelque temps le moment du lavage des cheveux par exemple. Crie pleure, tapage de pied et j’en passe… Maintenant nous avons trouvé la solution le « deal » avant le bain, lorsqu’il faut laver les cheveux on fait une douche. Comme ça les cheveux sont propres et ensuite elle peut jouer tranquillement dans le bain sans crie.

 

 Du côté de l’enfant…

 

Identification,

Oui il est plus facile de gérer quand on sait déjà quels sont les « terrains » dits sensibles.

Anticipation,

En verbalisant avant même l’événement, par exemple « nous allons aller aux courses achetées à manger, mais je n’achèterais pas de bonbon ça ne sert à rien de réclamer »

Détournement et diversion

Pour éviter de rester bloquer sur la frustration, par exemple « non on ne prend pas de gâteaux, mais si tu veux tu peux m’aider à choisir les yaourts » ou tout simplement en discutant d’un autre sujet « qu’allons-nous manger ce soir, tu préférais une tarte aux pommes ou une tarte aux fraises ? »

Une fois la crise passée, verbaliser

Il est important d’expliquer pourquoi nous refusons. En nous mettant en leur hauteur, face à eux, calmement avec des mots simples. « je ne suis pas d’accord que tu manges des bonbons maintenant, car nous allons bientôt passer à table et tu n’auras plus faim »

 

Le plus important étant d’être convaincue de ce que vous dîtes et surtout de ne pas culpabiliser, vous êtes dans votre droit de ne pas être d’accord avec ces volontés. Mais vous pouvez les entendre. « Je comprends que tu aies envie de bonbons en les regardant, moi aussi ils me donnent envie, mais nous ne pouvons quand même pas les acheter »

 

Coordination papa et maman

Si maman dit non, papa ne doit pas dire oui. Ou inversement. Bien sûr, on n’est pas toujours d’accord, mais dans l’idéal c’est à régler entre vous, dans l’intimité.

Rester cohérent

Il est tout à fait possible de proposer un temps calme sur une chaise ou dans sa chambre pour reprendre son calme par exemple si la colère est trop grande.

Lecture et dialogue

Vous pouvez aussi discuter et lire des histoires sur les difficultés qu’ils traversent. Car ces moments de crises sont passagers, rassurez-vous, mais il est important d’échanger sur ce sujet.

 

Du côté des parents

 

Même si on le sait ce n’est jamais évident de garder son calme lorsque la situation devient compliquée à gérer, parfois on sent que ça va aller trop loin. En tant qu’adultes que ce soit de manière personnelle ou professionnelle nous sommes parfois obligées de prendre l’air, de respirer afin que nos mots ne dépassent pas notre pensée, mais aussi pour ne pas envenimer une situation ou encore pour ne pas rentrer dans un débat stérile.

Lorsque ma fille était toute petite je me souviens qu’elle avait des coliques alors oui ce n’était pas un caprice, mais ça n’empêche que la fatigue, le manque de sommeil, a un moment je me sentais en colère, je suis allée chez ma mère et je lui ai donné la petite en disant « maman j’en peux plus elle ne fait que pleurer », je suis allée prendre l’air, prendre une bonne douche boire un café dans le calme et je suis revenu, la petite avait cessé de pleurer elle jouait tranquillement sur le tapis avec ma mère à côté. Un moment qui peut sembler anodin et pourtant avec le recul, la petite sentait que j’étais à bout, puisqu’elle s’est calmée à peine la porte franchie. Moi je suis revenu sereine et calme prête à la reprendre dans mes bras. Eh oui j’ai craqué, j’ai eu besoin d’aide, j’ai passé le relais durant 1 heure j’ai soufflé. Et bien aujourd’hui encore je garde cette aventure comme mon repère.

Même en cas de colère lorsque je sens que je vais monter en pression, je leurs met leur manteau je vais au parc je les laisse courir, crier, ils se défoulent et moi je souffle.

Lorsque ce n’est pas possible ou qu’une colère va trop loin, que je n’arrive pas à l’arrêter, eh bien je leurs propose de se calmer dans leur chambre pour que moi aussi je puisse me calmer.

Dans leurs chambres ils sont en sécurité, et moi je peux reprendre mes esprits.

Ce n’est pas un mode d’emploi, c’est ma manière de procéder. Lorsque le dialogue n’est pas possible, il vaut mieux le reporter. Et reprendre quelques minutes après dans le calme.

Nous sommes des humains et, oui, nous aussi avons des sentiments, alors on a aussi le droit de dire que là maintenant on est trop en colère pour avoir une conversation constructive.

Quand j’étais petite et que je me faisais disputer parce que j’avais fait une bêtise, je détestais quand mon père me disait de revenir pour lui faire un bisou. Je ne comprenais pas il venait de me gronder donc j’étais moi aussi en colère et triste et il me faisait revenir vers lui. Maintenant que je suis maman, je comprends beaucoup mieux le pourquoi ? Je devais revenir parce que c’était fini. Oui je me suis fait disputer, mais l’histoire était close. C’est une manière de dire STOP. « Nous n’étions pas d’accord, j’ai haussé la voix, je t’ai dit ce que j’en pensais maintenant on avance. C’est aussi une manière de dire c’est par ce que je t’aime et je veux le meilleur pour toi ». Et c’est aussi une manière de ne pas laisser planer de rancune.

 

Des pistes… Livres et film

 

Dans la collection : « Des livres pour réfléchir avec nos enfants sur le sens de la vie », d’Isabelle Le Tarnec, une petite histoire mettant en scène une petite fille qui fait les courses avec sa maman pour évoquer le sujet DES ÉMOTIONS.

Un livre illustré par Claire TOUZERY.

Ce petit livre est un réel outil, s’adressant à des enfants entre 2 et 5 ans et leurs parents.

C’est avec beaucoup de plaisir que je vous en parle, Isabelle est une de ces belles rencontres virtuelles que j’ai pu faire grâce à Mam’conseils, une maman éducatrice spécialisée et auteure !

 

Je ne vous résume pas le livre vous le savez je n'aime pas ça par contre vous pouvez découvrir l'article D'isabelle sur le sujet: ici

 

Ce livre est donc Un outil, pour vous accompagner en tant que parent à verbaliser avec votre enfant les moments délicats, mais aussi à mettre en mots les émotions que ressentent nos enfants.

 

J’ai d’abord lu seule le livre et c’est avec mes yeux d’éducatrice que je l’ai d’abord adoré parce qu’il m’a rappelé des livres très compliqués et studieux que nous avons pu lire en formation abordant des « méthodes » d’accompagnement au quotidien comme les stratégies de détours pour gérer la colère.

 

L’objectif n’étant pas de refuser catégoriquement un acte, mais surtout d’en comprendre l’intérêt si par exemple un enfant jette son assiette par terre par réflexe on va lui dire non, tu ne peux pas… alors que l’intérêt de la chose et surtout de lui faire comprendre qu’il y a d’autres manières de dire qu’il n’a plus faim.
 

Puis je l’ai lu avec ma fille de 3 ans et demi, et j’étais contente de voire qu’elle a été très réceptive, « tu as vu sa maman elle ne veut pas le chocolat », "elle est pas contente.."

 

Si vous voulez acheter son livre, il est disponible sur : le site Amazon.fr ! À 5 €50  ICI

Vous pouvez aussi aller découvrir le site de l’auteur ici

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Dans la collection Eyrolles, Mon cahier récréatif j’ai aussi fait deux jolies découvertes qui peuvent aider aussi nos loulous à gérer leurs émotions.

 

Mon cahier récréatif Méditation, un livre d’activités simples, ludiques et originales pour aider et accompagner nos enfants à respirer, se concentrer et gérer leurs émotions. A partir de 6 ans.

De Marine Locatelli Illustré par Thomas Tessier ( 9€90)

C’est un livre, sous forme d’aventure, aux couleurs très attrayantes mais pas agressives. Plein d’activités sont proposées au fils des pages. Permettant aux enfants de faire travailler leur patience, mais aussi permettant de l’apprendre à prendre le temps ‘observer, de s’arrêter tout en étant accompagné par nous parents.

Un livre qui met en avant des activités autour de La méditation pour enfants Cette activité permet aussi une meilleure concentration pour les enfants, une meilleure connaissance de soi, de se calmer, de prendre conscience de son potentiel créatif, d’apprendre à se relaxer, d’avoir confiance. Ce joli cahier invite à partager des moments complices et récréatifs avec son enfant.

Ce livre est un bon support qui peut permettre à l’enfant de ce recentré et de comprendre ce qu’il se passe à l’intérieur de lui.

C’est un livre composé de 7 étapes : porter son attention sur sa respiration, le ressenti du corps face à ce que l’enfant vit,  observer ses pensées, explorer ses émotions, gagner en confiance et être sûr de soi, s’ouvrir à sa gentillesse, ressentir l’empathie, l’amour et le bonheur dans sa vie.

Chaque enfant suit son parcours à son rythme, sans se presser. C’est un très bon outil je trouve pour apprendre à canaliser son attention.

 

Mon cahier récréatif Mandalas est un cahier contenant plus de 30 à colorier et à créer. A partir de 5 ans.

Eduka-3000, mandalas de Mauricette Ewing sous la direction d’Anne Ghesquière (7€90)

Les mandalas sont différents motifs graphiques organisés autour d’un cercle. Le mot mandala signifie littéralement « concentration ». Ils sont présents dans toutes les civilisations (sous forme de rosaces dans nos églises par exemple) mais sont surtout utilisés dans les traditions bouddhistes et hindouistes comme outil d’introspection, de relaxation et de ressourcement.

Un bon moyen d’apprendre l’introspection dès le plus jeune âge de manière ludique et amusante.

Pour aider votre enfant à se détendre, à se rééquilibrer et à se recentrer.

Tout est expliqué aux parents dans le livre afin d’accompagner au mieux nos loulous dans la découverte de ce nouveau moyen de s’exprimer. Mais aussi de mieux comprendre les besoins du moment exprimés par votre enfant. En fin d’ouvrage, des patrons aident votre enfant à confectionner ses propres mandalas.

 

 

 

Vice Versa — Film d’animation

Vous avez déjà dû en entendre parler, Vice-Versa c’est le film d’animation de l’année, un dessin animé qui fait réfléchir et mettre en mots les sentiments.

Et bien c’est exactement ce dont nous avions besoin pour comprendre et mettre en avant les différentes astuces que nous mettons en place en tant que parent, consciemment ou pas, pour déjouer les colères et frustrations des enfants.

Dès le début, j’ai été conquise, même s’il me semblait un peu trop compliqué pour que ma fille le comprenne, je me suis très largement trompée.

Destiné aux enfants et aux parents avec des scènes comme celle qui m’a fait beaucoup rire destiné si justement aux parents derrière l’écran où l’on voit « l’intérieur » du cerveau de l’homme et de la femme, le papa et la maman de la petite héroïne, en train de réfléchir.

Riley, l’héroïne de l’histoire est une préadolescente de 11 ans qui voit sa douce vie bouleversée par le déménagement de sa famille à San Francisco. Mais pas de la manière dont on a l’habitude de suivre nos héroïnes. Cette fois, avec Vice-Versa, l’action se déroule dans la tête de cette jeune fille.

Ses sentiments sont représentés par Joie, Tristesse, Dégoût, Colère et Peur.

Parfaitement rodés et effectuant consciencieusement leur travail, ces rigolos personnages, tellement justes et drôles, sont complètement paniqués lors de la disparition de Joie.

Cette dernière, accompagnée de Tristesse vont devoir pour la sauver de la déprime retourner au « siège de Riley », le lieu où se construit sa mémoire centrale, en traversant l’immense centre d’archives des souvenirs. Elles croiseront notamment le chemin du Petit Ami idéal de Riley et de son ancien ami imaginaire de sa petite enfance.

Un film qui permet aux enfants de visualiser leurs émotions, ma fille qui n’avait jamais employé le mot « Joie » par exemple l’utilise fréquemment. Elle en joue même lorsqu’elle ne veut pas aller a l’école elle laisse tomber ces bras le long de son corps et dit « je suis tristesse » c’est assez rigolo de voir comme les enfants s’imprègnent de l’histoire.

 

 

 

 

 

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