Mon fils victime de Happy Slapping, d’Angèle Martin.
- PLUENET Céline
- 27 sept. 2015
- 2 min de lecture

Un ouvrage des éditions Eyrolle, septembre 2015.
Non ce n’est pas le titre d’une rubrique de Fait divers d’un journal quotidien…
Déjà il faut que je vous dise que j’ai lu ce livre en 2 heures, oui ! 2 heures parce qu’entre incompréhension, compassion, dégout du système on reste clairement pendu à ce livre espérant désespérément que cette famille puisse retrouver cet équilibre perdu…
Je ne vous résumerais pas l’histoire c’est sans intérêt pour vous lecteurs.
Par contre je peux vous expliquer que cette expression barbare : Le happy slapping tout comme les vidéolynchages sont des pratiques qui consistent à filmer une AGRESSION à l’aide d’un téléphone portable.
Dans ce livre, témoignage, une maman de 4 enfants professeur dans le collège de son fils, raconte avec tous la bienveillance d’une maman, mais aussi toutes ces bonnes intentions éducatives qu’elle veut mettre en application avec ces élèves, comment son fils, un collégien sans histoire a été maintenu au sol par des « copains » et roué de coups sans raison. Une scène publiée ensuite sur les réseaux sociaux.
L’affaire est terminée, mais ne sera jamais oubliée ! « Romain vit avec son histoire, mais elle ne l’empêche plus d’avancer » constate finalement sa maman. « C’est un ado super, épanoui. Il a fini par gagner. Et avec lui, c’est toute la famille qui redémarre. »
Une pratique d’une cruauté énorme, un témoignage sur 3 ans : de la découverte des faits lors d’une conversation à table, à la recherche et l’identification des agresseurs, l’interdiction de diffusion de la vidéo, un dépôt de plaintes… Tout ceci bien sûr sans parlé des difficultés rencontrer au quotidien, le dénie des collègues de travail, le silence des élèves, la malveillance des parents d’élèves.
Un livre à lire absolument pour que ce type de sujet ne soit pas tabou ! Mais aussi un livre qui dénonce des lacunes dans la prise en charge des ados aujourd’hui.
Pour que les établissements prennent en compte la parole des élèves lorsque ceux-ci sont victimes. Mais aussi pour que soit rétabli le dialogue entre adolescents et adultes afin d’abattre ce mur de silence lorsque ce type d’incidents arrive.
Et vous connaissiez ce type de pratique ?
Je remercie le Groupe Eyrolles qui m’a permis de découvrir et vous faire découvrir gracieusement cet ouvrage.
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